Le quart de finale de la Coppa Italia entre l’Atalanta et Bologne, disputé le 3 février 2025, était bien plus qu’un simple affrontement sur le terrain. Ce match représentait des enjeux stratégiques pour les deux équipes, chacune cherchant à marquer son empreinte dans la compétition. D’un côté, l’Atalanta entamait cette rencontre avec l’objectif de consolider une saison déjà prometteuse, malgré des faiblesses récentes. De l’autre, Bologne voyait dans ce duel une opportunité de renouer avec son passé glorieux, alors que leur dernière apparition en demi-finale remontait à 1999.
Analyse du déroulement du match
Le match entre l’Atalanta et Bologne a offert un spectacle captivant, caractérisé par des actions intenses et des choix tactiques décisifs. Entre les occasions manquées des uns et les exploits défensifs des autres, cette confrontation de Coppa Italia a tenu toutes ses promesses. Voici une analyse détaillée des moments-clés qui ont marqué ce quart de finale.
Première mi-temps : Équilibre des forces
Dès les premières minutes, l’Atalanta a cherché à imposer son style de jeu, privilégiant la possession et les combinaisons rapides. Cependant, Bologne, bien organisé défensivement, n’a pas tardé à s’adapter.
- Les occasions manquées de l’Atalanta : Charles De Ketelaere a été au centre des attaques de son équipe, mettant Lukasz Skorupski à l’épreuve dès la 12e minute avec une frappe puissante à l’entrée de la surface. Malheureusement pour les locaux, la précision leur a souvent fait défaut. Ademola Lookman, trop isolé sur son aile, a également vu plusieurs de ses tentatives échouer face à une défense bien regroupée.
- Les exploits de Lukasz Skorupski : Le gardien polonais de Bologne a été impérial durant cette première période, réalisant des arrêts spectaculaires. Celui face à Mario Pasalic à la 28e minute, après un centre dangereux de Ruggeri, a véritablement sauvé son équipe d’un but presque certain.
Malgré une légère domination dans les statistiques (possession et tirs), l’Atalanta a manqué de clarté dans le dernier geste, ce qui a permis à Bologne de rentrer aux vestiaires sur un score vierge.
Seconde mi-temps : L’entrée décisive de Santiago Castro
La seconde période a vu un changement radical dans la dynamique du jeu, surtout après l’entrée en jeu de Santiago Castro à la 78e minute. Ce remplacement s’est avéré être un coup de maître de la part de Thiago Motta.
- Un impact immédiat : À peine deux minutes après être entré sur le terrain, Castro a profité d’un corner superbement tiré par Charalampos Lykogiannis. Délaissé au marquage, il a placé une tête imparable qui a laissé Juan Musso sans réaction. Ce but, marqué sur son premier ballon du match, a scellé le destin de la rencontre.
- Un Atalanta en quête de réponse : Menée d’un but, l’équipe de Gasperini a tenté de réagir, notamment avec les entrées d’attaquants frais comme Højlund. Mais une combinaison d’imprécisions et de décisions bien pensées par la défense adverse a neutralisé leurs velléités offensives.
Les Rossoblù se dirigent maintenant vers un défi d’envergure : une demi-finale face à la Juventus ou Empoli. Peu importe l’adversaire, le chemin vers la finale sera semé d’embûches.
- Juventus : Étape ardue mais pas insurmontable
Si Bologne devait affronter la Juve, considérée comme une puissance du football italien, cela représenterait une épreuve complexe mais exaltante. Avec des stars comme Dusan Vlahovic en grande forme, la Juventus a l’avantage de l’expérience. Cependant, Bologne peut s’appuyer sur sa défense rigoureuse et l’ingéniosité tactique d’Italiano pour surprendre les Bianconeri. - Empoli : Piège à éviter
En cas de duel contre Empoli, l’équilibre sera différent. Ce serait une rencontre où Bologne tiendrait le rôle de favori. Mais gare à l’excès de confiance : Empoli a su arracher des points précieux cette saison, prouvant qu’ils jouent sans complexe face aux grandes équipes.
